Zones d'action

NOS DIFFERENTES ZONES D'ACTIONS

Il est important de prendre conscience, que chacun d'entre nous a plusieurs zones d'actions dans sa vie.

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ZONE DE CONFORT

Ce sont nos situations courantes – au travail, à la cuisine, entre amis, à l'église le dimanche entourés des frères et sœurs que je connais depuis longtemps.

Ce sont des réflexes – quand je conduis, quand je traverse la rue, quand je vais chercher mon pain à la boulangerie du coin, lire ma bible, prier, choses que je fais chaque jour parfois sans vraiment y penser.

J'ai alors une bonne dose de conviction par rapport à mes capacités – je sais que je le fais sans aucun problème, j'ai aussi une bonne dose de conviction par rapport à l'aval de Dieu (quand je vais à l'étude biblique par ex)

= ma confiance en moi et en Lui au top

Cette zone de confort est à double tranchant : si nous nous contentons d'évoluer à l'intérieur, nous risquons fort de faire du surplace et de vivre une certaine insatisfaction. Dieu plante en nous le désir d'accomplir certaines choses, ou place sur notre route des opportunités pour nous élever, mais cela nécessitera de notre part du courage et de la confiance.

Certaines personnes préfèrent rester dans leur zone de confort, sécurisante et sans dangers, car elles craignent d’échouer ou de se tromper. Certaines autres sont emballées lorsque des opportunités viennent à elles, mais elles analysent trop la tâche, qui leur semble trop élevée, et finissent par faire machine arrière.

Effectivement, nous pouvons ne pas savoir comment nous y prendre, ou être un peu décontenancé, mais il nous faudra sortir de notre zone de confort et oser prendre un risque.

 

ZONE DE D'APPRENTISSAGE et de TURBULENCE

1.Petites incursions

Ce sont des sorties expérimentales – on tâte le terrain, on y va, puis on revient vite dans sa zone de confort : lorsqu'on s'essaye à une nouvelle activité (sport, jeu, loisirs), lorsqu'on ose adresser la parole à un inconnu, lorsqu'on se risque à croire que Dieu nous demande telle ou telle chose et qu'on se lance timidement pour vite revenir à nos anciennes habitudes.

Ce sont de courtes escapades de plus en plus réussies – on essaie, on recommence et on y prend goût tout doucement.

Un repli rapide est toujours possible – on a besoin de se rassurer en revenant dans notre zone de confort.

Cela augmente notre capital-confiance – le fait d'avoir oser sortir de la zone de confort, de tenter autre chose, de croire ce que Dieu semble nous avoir indiqué.

Dans la parabole des talents, ceux qui en avaient reçu 5 et 2 avaient le plus à perdre, mais ils prirent des risques et Dieu bénit leur audace et les récompensa.
A l‘inverse, celui qui avait le moins à perdre ne prit aucun risque, mais reçu du Maître un jugement terrible sur son inaction.  

Moralité: Celui qui choisit de ne rien risquer avec Dieu, perdit tout ce qu'il croyait avoir, et même plus... (Matthieu 25:14-30)

2. Prises de risque

Nous sommes amenés à en prendre quelques-uns : Paul qui va vers les païens, nous-mêmes qui osons évangéliser notre collègue de travail, ou lorsque nous décidons de changer de travail. C'est une zone incertaine – nous savons que nous ne contrôlons pas le résultat, nous mettons nos acquis à rude épreuve. Nous ne sommes pas sûr d'y évoluer avec sécurité – l'incertitude et le doute sont présents, mais nous nous lançons quand même, pas après pas.

Nous n'avons pas les informations pour prévoir nos capacités à faire face – nous n'avons pas tous les éléments en main pour être sûr d'être capable de gérer la situation. Notre pronostic de "savoir-faire" est mauvais – à priori il vaudrait mieux s'abstenir. Notre degré confiance est faible, nous avons le sentiment de « marcher sur des oeufs ».

Le risque d'échec fait partie intégrante de tout projet, de tout processus de croissance ou d'acquisition de connaissances dans un nouveau domaine de notre vie. Une personne qui ne prendrait aucun risque n'échouerait peut-être que rarement, mais n'accomplirait jamais rien de déterminant pour le Royaume de Dieu. Elle ne commettrait peut-être pas d'erreur, mais ne ferait jamais non plus une différence spirituellement ! 

Ce n’est qu’en vous lançant que la volonté de Dieu pour votre vie se précisera. Le Saint Esprit vous conduira un pas après l’autre, mais il vous faudra commencer quelque part. «C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait» (Hébreux 11.8)

En fait, si vous faites des erreurs en entreprenant quelque chose, le Seigneur tournera les situations à votre avantage et vous sortirez de vos épreuves encore plus fort et mature que jamais. “Ce sont les violents qui s'emparent du Royaume de Dieu” (Matthieu 11:12). Ceux et celles qui prennent des risques !


ZONE DE DEFI (et parfois) DE PANIQUE

Pierre qui saute dans l'eau ! 

C'est la zone la plus éloignée de la zone de confort – le pas de la foi !

Nous avons le sentiment de pas pouvoir maîtriser – il s'agit d'un lâcher-prise total, d'une confiance totale en Dieu et en notre capacité.

Soit on évite autant que possible de s'y engager, soit on se lance corps et âme dans une confiance aveugle mais ferme.

Côté confiance, cela permet :

d'aborder des situations de plus en plus risquées

donc d'engranger de nouvelles expériences

et d'augmenter ainsi notre capital confiance = ACTION EN BOUCLE bénéfique !

Si nous voulons servir Dieu, mais Lui demandons en même temps de ne jamais connaître l'embarras, nous passerons à côté de toute véritable croissance spirituelle. Pour grandir en Christ, nous devons être prêts à prendre des risques, connaître parfois l'échec, mais nous en sortirons grandis. Nous connaîtrons l'humiliation quelquefois, mais y gagnerons de la force et de la profondeur en Lui.

"Pierre se mit à lui dire; Voici, nous avons tout quitté, et nous t'avons suivi.  Jésus répondit: Je vous le dis en vérité, il n'est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses soeurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants (devenus adultes), ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des soeurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle.(Marc 10:28-31)

Nous traversons chacun des périodes de doutes quant à la façon dont Dieu conduirait notre vie et prendrait soin de notre famille.

Mais nous pouvons dans ces moments nous rappeler qu'en réalité Il ne nous oublie jamais. Il est en contrôle de tous les aspects de notre vie: nos besoins physiques, matériels, émotionnels et spirituels. Faisons Lui confiance, un jour à la fois, et quand demain nous effraye avec ses incertitudes, regardons à Sa fidélité passée et souvenons-nous :Qu'aujourd'hui est le lendemain que nous redoutions hier !

Il semble que nous souffrions parfois de troubles de la mémoire quand il s'agit de faire confiance à Celui qui nous aime ! Combien de fois notre manque de foi, ressemble à s'y méprendre aux attitudes négatives du peuple Hébreux au désert, sous la conduite de Celui qui venait pourtant de le faire sortir avec puissance du pays d'Egypte ! 

Pour quelles raisons nos craintes nous font-elles oublier si facilement toutes les fois où Dieu nous a miraculeusement secourus, nous font-elles douter même de Sa bonté ?

Plusieurs pistes de réponses à cela :

La peur de perdre quelque chose ou quelqu'un qui nous est précieux

Perdre un bien, un statut, une position sociale, l'estime de personnes importantes pour nous, la peur de perdre un être aimé avec ou sans raison particulière... Voilà une  angoisse fondamentale, profonde, souvent irraisonnée.  

A cause d'elle nous oublions que notre Dieu est un Père qui a promis de prendre soin de ses enfants. Que pourrions nous perdre qu'Il ne puisse remplacer si cela est indispensable pour nous ? Quand une telle peur est dans notre coeur, demandons-nous : 

Qu'ai-je réellement peur de perdre ? Y aurait-il quelque chose ou quelqu'un dans ma vie auquel je tiendrai plus encore qu'à Dieu ?

Nous nous comportons comme si nous n'avions plus foi en un Père Céleste qui se soucie de nous et qui nous a promis : 

Je suis avec nous tous les jours jusqu'à la fin du monde” (Matthieu 28:20) & “Ne vous inquiétez de rien mais en toutes choses faites connaitre vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces” Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence gardera vos coeurs et vos pensées en Christ.” (Philippiens 4:6-7)

La peur de l'échec

Une telle peur, souvent liée à l'image que nous avons de nous-mêmes, nous fait parfois choisir un mode de vie mettant en avant la sécurité, dans lequel tout risque d'échec est absent, mais par la même occasion, toute chance de succès aussi. 

Avoir peur de l'échec est un manque de réalisme. Le risque d'échec fait partie intégrante de tout projet, de tout processus de croissance ou d'acquisition de connaissances dans un nouveau domaine de notre vie. Une personne qui ne prendrait aucun risque n'échouerait peut-être que rarement, mais n'accomplirait jamais rien de déterminant pour le Royaume de Dieu. Elle ne commettrait peut-être pas d'erreur, mais ne ferait jamais non plus une différence spirituellement ! 

Ce sont les violents qui s'emparent du Royaume de Dieu” (Matthieu 11:12) 

Ceux et celles qui prennent des risques !

Dans la parabole des talents, ceux qui en avaient reçu 5 et 2 avaient le plus à perdre, mais ils prirent des risques et Dieu bénit leur audace et les récompensa; à l‘inverse, celui qui avait le moins à perdre ne prit aucun risque, mais reçu du Maître un jugement terrible sur son inaction.  

Moralité: Celui qui choisit de ne rien risquer avec Dieu, perdit tout ce qu'il croyait avoir, et même plus... (Matthieu 25:14-30)

La seule chose dont nous avons besoin de prendre conscience est que le Dieu Tout-puissant Se tient à nos côtés.

Ce n’est qu’en vous lançant que la volonté de Dieu pour votre vie se précisera. Le Saint Esprit vous conduira un pas après l’autre, mais il vous faudra commencer quelque part.

«C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait» (Hébreux 11.8)

En fait, si vous faites des erreurs en entreprenant quelque chose, le Seigneur tournera les situations à votre avantage et vous sortirez de vos épreuves encore plus fort et mature que jamais.

Il ne va pas vous tomber dessus à bras raccourcis si vous vous trompez. Il regarde en fait plus à votre cœur sincère qu’à l’exactitude de vos voies. Il est plus intéressé par le fait que nous nous levions qu’au risque que nous prenons

Aussi longtemps que nous refuserions de faire des choix, nous ne ferons jamais de réels progrès, car nous dépendons de Lui lorsque nous nous levons. Or, Il aime que nous placions notre confiance en Lui.

Comment la gloire pourrait-elle Lui revenir si nous dépendons de notre réseau de contacts et de notre carnet d’adresses, de nos propres finances, ou de nos propres forces ? La Bible dit bien qu’il est impossible de plaire à Dieu sans la foi (Hébreux 11.6).

Dieu est glorifié lorsque, partant de rien, nous avons répondu présent devant les défis qu’Il place dans notre cœur et que, à force de confiance et de persévérance, les fruits commencent à donner. Quel témoignage !

Pensez aussi à David. Il n’avait aucune expérience du combat et n’avait reçu aucune formation militaire lorsqu’il partit combattre Goliath. Mais Dieu a vu son cœur qui voulait bien faire et a fait en sorte qu’une simple pierre tue le géant.

C’est précisément lorsque nous arrivons au bout de nos limites et de nos capacités que Dieu intervient. Les gens veulent parfois marcher sur l’eau avec Pierre, mais sans sortir du bateau.

Aussi longtemps que vous refuseriez de faire un pas par la foi, vous ne verrez jamais la puissance de Dieu se manifester dans votre vie.

Certains d’entre vous pourriez chanter, prêcher, témoigner de votre foi, reprendre vos études, écrire un livre, faire un disque, ou accomplir toute autre chose, mais il vous faudra, comme Pierre, commencer par sortir de votre bateau.

Un homme a dit un jour « Les navires sont plus en sécurité au port mais ils n’ont pas été conçus pour cela ».

Amarres bateau pleine mer

Certains passages de ce texte sont extraits de messages d'Eric-Vincent Dufour et d'Olivier Moulin, pasteurs.